La porte à côté... Berlin

Ciel chargé, lumière terne, température externe de 3°C, air sec, vent moyen saisissant.
Après 1h30 d'avion, l'esprit encore à Paris, je dois me rendre à l'évidence: on m'a bien déposée sur le tarmac allemand. Et de la capitale de surcroît!

J'apprivoise le réseau suburbain berlinois comme je peux. Divisé entre U-Bahn et S-Bahn, même si c'est bien organisé, c'est compliqué. J'appostrophe des italiens dont la tête me revient pas mal (peut être une histoire de sang...) et j'arrive à la bonne station: Rosa Luxemburg Platz. Quelques pas et je rejoins la Mulackstrasse en plein Berlin-Est. The rue, parraît-il. Effectivement, elle est bourrée de bureaux d'architectes, de magazins de design, de fringue high quality, et surtout d'art... conceptuel. Par contre, rien à voir avec les quartiers branchés mode de Brussel. L'appartement, genre atelier pas rangé, donne sur la Tour de Télévision et comprend une chambre, avec un globe et une plante. Tout va bien.

Je fais connaissance avec ma coloc, Irene, une journaliste germano-roumaine, critique de cinéma expérimentée. Elle écrit pour les cahiers ciné du magazine "Der Spiegel", pour un autre autrichien et fait des traductions pour l'Institut Roumain de Berlin. Bref, que du bon. On entame la discussion autour de quelques sushis (d'une rare qualité d'ailleurs), et on enchaîne avec un test de vins français et italiens pour 1€ par tête dans un bar du coin peuplé d'étudiants. Entrée en matière hyper allemande, j'en conviens, mais fort sympatique.

Irene

A tantôt.